Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien. Me revoilà pour un autre article spécial blabla du confinement. Il faut avouer que j'ai beaucoup aimé écrire le premier, alors pourquoi m'arrêter ? Je préfère quand même prévenir que je parle pour moi : je ne veux en aucun cas faire la morale ou avoir l'air de tout savoir mieux que tout le monde. Les éléments que j'aborde me concernent moi. Je n'ai pas la prétention de vouloir donner des conseils, ici j'aborde mon expérience et mes ressentis, en espérant vous parler un peu à travers mes mots. N'hésitez pas à me partager votre façon de vivre tout ça si vous en avez envie. Du soleil sur vos têtes. ♥ Un coup de soleil perce les nuagesLa dernière fois, j'évoquais cette culpabilité insupportable que nous pouvons ressentir en voyant que nous ne sommes pas assez productif, surtout si on se compare à d'autres personnes. Pourtant, personne n'exige cette productivité, personne d'autre que nous-même. J'y ai pensé un très long moment. J'ai essayé de savoir d'où peut bien venir cette sensation de devoir faire toujours plus dès que le temps se présente, ce sentiment qu'il faut le faire, que c'est une nécessité absolue. Je n'ai pas de réponse précise, et en réalité je ne peux pas répondre à grand chose. J'ignore comment faire pour s'en débarrasser, comment faire fuir la culpabilité et l'empêcher de revenir. Et pour tout t'avouer, je pense que c'est très difficile de ne jamais la ressentir. Que ce soit l'écriture, le dessin, la vie quotidienne, je suis persuadée que tout le monde ressent ce sentiment au moins une fois. Alors, à défaut de pouvoir le faire disparaître, nous pouvons tenter de le combattre. Regarder le problème et l'écouter a été la première étape, pour moi. Sans trop m'étaler, cette culpabilité n'est pas venue seule : elle est arrivée avec d'autres sentiments, d'autres états d'esprit tous plus mauvais les uns que les autres. Ça n'a pas aidé, bien sûr, alors après quelques semaines à me laisser submerger par eux, j'ai décidé de les écouter. C'est idiot, j'imagine, mais tenter de savoir ce que l'on ressent, pourquoi on le ressent, ça aide. Ça aide, parce qu'ainsi, on peut parfois apercevoir un peu de soleil au bout du tunnel. Certains problèmes sont bien plus faciles à gérer que d'autres, et même à régler. En me rendant compte de ça, je suis parvenue à faire du tri dans toutes ces choses : à relativiser pour certaines, à en repousser d'autres, et même à en faire disparaître. C'est difficile mais pas impossible. Et une fois qu'on commence à accepter cette idée, la suite est plus évidente et plus facile à mettre en place. Essayer d'avancer et accepter qu'on peut y arriver. N'importe quelle activité peut être bénéfique, il suffit de s'écouter pour savoir ce dont notre esprit, notre cœur et notre corps ont besoin. Qu'est-ce qu'ils veulent réellement, là tout de suite ? Pas besoin d'être inventif, en réalité. Si tu as envie/besoin de prendre soin de toi, de te maquiller, t'occuper de ta peau, de tes cheveux, alors fais-le. Si tu as envie d'un film, d'une série, d'un chocolat chaud, fais-le. Laisse ton ordinateur ouvert sur cette page blanche qui t'angoisse, pose ce stylo qui te brûle les doigts et écoute-toi. Comme je l'évoquais dans le premier article, j'ai commencé un journal de bord. Ce n'est pas mon premier mais celui-ci m'aide vraiment beaucoup dans ma volonté d'avancer. Je suis toujours particulièrement heureuse d'écrire dedans, de me rendre compte qu'il est agréable à regarder - pour moi. C'est une activité que je fais chaque jour, et ça me fait du bien. A côté de ça, je ne me force pour rien. Je m'écoute, et ça fonctionne. C'est lent, oui, mais ça marche quand même. Je retrouve doucement un peu de cette productivité, et je ne cherche pas à la forcer. Je joue, je regarde des séries, j'écoute de la musique, et lorsque j'en ressens l'envie, je me pose un moment pour remplir les serveurs liés à mes projets. C'est un petit pas mais un pas quand même. Et puis, il y a la solitude. C'est une petite chose banale mais qui me semble d'une importance capitale dans une période comme celle que nous vivons. Le confinement nous isole mais tu n'es pas obligé(e) de rester seul(e). J'ai la chance d'être entourée, d'avoir des ami(e)s, et ma meilleure amie qui me parle tous les jours, que je "vois" tous les jours grâce à Animal Crossing. Ne pas s'enfermer dans une bulle de solitude c'est important, essentiel. Tout le monde a besoin d'un coup de soleil pour avancer, et on peut le recevoir rien qu'en s'entourant des bonnes personnes. Tu n'es pas seul(e). Ne laisse jamais ton esprit te murmurer le contraire.
3 Commentaires
Hey toi. Je trouve cet article d'une grande bienveillance et je suis certaine qu'il sera d'une grande aide pour certaines personnes. Tu es d'une grande gentillesse et au travers de tes mots, tu nous fais ressentir ce soleil que tu es et cette chaleur positive. Le confinement n'est pas un bagne, ni une obligation d'en faire toujours plus ou d'en faire tout court. C'est dingue comme on peut se mettre une pression inutile... Un très bel article en bref et merci pour celui-ci. Prends bien soin de toi ♡♡♡
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How
4/7/2020 04:51:42 pm
Oh, ça me touche beaucoup ce que tu dis. Je ne sais pas trop ce que dégage l'article, je me contente de parler en fait... mais je suis contente s'il te plaît.
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Ohana
4/7/2020 04:53:01 pm
Merci pour cet article bienveillant, il tombe à point nommé <3 J'ai moi-même décidé hier que je pouvais m'accorder un temps pour faire des siestes en journée. Ça a l'air tout bête dit comme ça, mais j'ai des problèmes perso qui font que je suis constamment fatiguée, du matin au soir, et je luttais jusqu'à présent, parce que j'avais cette pression que je me mettais sur moi-même d'être productive, et la culpabilité qui s'insinue partout parce que je n'y arrive pas ! Conclusion, comme tu l'as si bien écrit : il faut prendre soin de soi et s'écouter !
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HowlettBonjour ! Bienvenue sur ce petit blog un peu bancal. Je suis juste une passionnée des mots qui aime donner son avis sur ce qu'elle lit. Archives
Avril 2021
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