— solitude (n.f) ; 1. situation d'une personne qui est seule (de façon momentanée ou durable) 2. caractère d'un lieu isolé, désert • Dans le cœur du rien •C'est un trou. J'ai creusé un trou, un fossé tout autour de moi. Pour m'éloigner du monde ou l'éloigner de moi. Quelque chose comme ça. Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi, pourquoi je dois faire ça, pourquoi je n'arrête pas. Pourquoi je m'enferme à l'intérieur de moi-même. Pourquoi je reçois des "je suis là" auxquels je réponds un "merci" qui ne parvient pas à effacer ma vérité. Je ne viendrais jamais. Je ne demanderais jamais d'aide. Parce que j'ai creusé ce trou, ce fossé qui me sépare de vous. Vous êtes là sans l'être, parce que je suis celle qui vous repousse sans savoir pourquoi. Ou peut-être que si. Au fond, la solitude m'offrirait une excuse : la réalité parfaite pour enfin disparaître. Vous pouvez le sentir, non ? L'isolement que je m'impose, incapable d'y échapper, trop faible pour lutter. Il est là, il existe et il me bat, peu importe ce que je fais. Le combat est vain. Parce que moi, je ne suis rien. Je n'en veux à personne puisque je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Je sais que je ne dois rien attendre, mais j'attends quand même. Finalement, il n'y a que la déception. je ne serais jamais le premier choix, la première pensée. Je ne suis même pas la seconde, à peine la troisième. Alors, je m'enferme, mais lorsque je m'ouvre un peu à certains mondes, c'est l'orage qui finit par gagner. Il gronde de ses éclairs, de sa colère, de sa tristesse, de sa voix rauque qui me murmure que tout est vain. Parce qu'encore et encore, je ne vaux rien. Quelque chose cloche. En moi, dans mon cœur et dans ma tête. La joie est là, mais les heures passent et il ne me reste que le silence. Parce qu'on m'oublie, et lorsqu'on se rend compte que j'existe encore, les mot sonnent toujours faux à mes oreilles vicieuses. Est-ce mon esprit qui me ment ? Ou bien les gens ? Je pensais que la crise était passée, mais ce n'était que l'illusion venue avec des jours faussement joyeux. Finalement, j'ai tout effacé. Les documents que je partageais, comme des bouts de moi que je vous offrais. A quoi bon faire semblant ? Je vous épargne du temps. Le plus difficile sera toujours de ne pas parler. De rester dans mon coin et de me forcer à ne rien partager. L'écriture, moi. Je ne dois rien lâcher si je veux éviter d'être blessée. Ce n'est la faute de personne d'autre que moi-même. Quelque chose cloche, il y a ces idées dans ma tête. Celles qui me poussent à croire ce que je pense, et à vouloir disparaître.
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HowlettBonjour ! Bienvenue sur ce petit blog un peu bancal. Je suis juste une passionnée des mots qui aime donner son avis sur ce qu'elle lit. Archives
Avril 2021
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